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IBWK : In Bed With Kinoo
20 mars 2008

avant-première : Crimes à Oxford

oxfordheader

Entre les succès d’Alfonso Cuaron (Les Fils De L'Homme, Harry Potter Et Le Prisonnier D'Azkaban), Guillermo del Toro (Le Labyrinthe De Pan, Hellboy) ou d’Alejandro Gonzalez Inarritu (Babel), les réalisateurs hispaniques sont résolument en vogue à Hollywood. Remarqué par Almodovar, Alex De La Iglesia veut sa part du gâteau et s’essaie à son premier long-métrage dans la langue de Shakespeare. Avec en tête d’affiche le perçant Elijah Wood et John Hurt, et un synopsis digne des plus palpitantes enquêtes d’Hercule Poirot, Crimes à Oxford laisse pourtant une impression mitigée. Wood incarne un jeune étudiant américain en algèbre, sûr de lui et de sa perception de la réalité, débarquant à Oxford pour y rédiger sa thèse avec l’aide, il l’espère d’un éminent professeur joué par Hurt. Pas de chance, il retrouve la vieille dame qui l’hébergeait assassinée. Commence alors une enquête qui révèlera au jeune homme que les choses, contrairement aux mathématiques, ne sont pas toujours ce qu’elle paraissent.

oxfordbanner

Le synopsis à la Agatha Christie, le cadre gothique d’Oxford, le casting alléchant, il y avait le potentiel pour en faire un grand thriller épique. Pourtant, l’intrigue ne décolle jamais vraiment et la réalisation reste très (trop) classique. Les comédiens sont par ailleurs convaincants, Elijah Wood en tête qui parvient à nous faire oublier Frodon et son Anneau. John Hurt frise le surjeu mais finit par habiter son personnage et l’alchimie entre les deux générations est réussie. Seulement, il y a le scénario qui au fur et à mesure qu’il progresse devient aussi tiré par les cheveux que les yeux d’Elijah sont bleus. Nourri d’interminables dialogues et de réflexions sur les chiffres qui déconcertent plus qu’ils n’interpellent, le film se termine par un twist final pas vraiment formidable. Un vague « Tout ça pour ça » nous traverse l’esprit alors que le générique défile sur l’écran. Un bilan mitigé pour ce premier essai hollywoodien du cinéaste espagnol, qui trouve son salut dans l’interprétation enthousiasmante de ces acteurs. Dans les salles le 26 mars 2008
note5

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Commentaires
F
La bande annonce du film est vraiment trompeuse, je m'attendais à plus de violences, de meurtres, Dominique Pinon a en fait un tout petit rôle, mais je suis le charme de l'infirmière.<br /> <br /> J'ai adoré le long plan séquence de Elijah Wood en vélo qui rejoint la maison.
B
Je crois que je vais lui foutre une étoile, j'ai été passablement déçu !
D
Euh voilà, j'allais dire pareil. M'en fiche de ta critique Kinoo, y'a Elijah ça me suffit. na :p
A
JE M'EN FICHE !<br /> J'irai voir quand même malgré ce ridicule 5 !<br /> Elijah à lui tout seul mérite un 10 !
IBWK : In Bed With Kinoo
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