Rencontre: Bons Baisers de Colin Farrell
Aujourd’hui, j’ai eu la grande chance d’interviewer Colin Farrell (et James McAvoy mais je vous raconterai plus tard^^) pour la promotion de Bons Baisers de Bruges. Je dois vous avouer que j’étais un peu nerveux à l’idée de le rencontrer, sûrement à cause de son côté bad boy irlandais. J’avais donc bien préparé mes questions à l’avance pour pas me planter. Quinze heures pétantes, j’arrive dans le hall de l’hôtel de Crillon, qui est tout bonnement sublimissime au passage. Un groom m’escorte jusqu’au salon où se tient la rencontre. L’attachée de presse m’accueille et me prévient qu’il y a un léger retard. Pas de soucis, j’ai tout mon temps. Elle m’invite à m’installer dans la pièce d’attente pour patienter quand Mister Colin Farrell himself y entre pour fumer sa clope à la fenêtre. Je lui dis « hello » et il me répond avant de se griller sa cigarette en parlant à son assistante.
Cheveux très longs, T-shirt noir à manches courtes laissant apparaître ses tatouages, silhouette plus amincie que dans mes souvenirs, il a l’air plutôt en forme. Deux journalistes qui attendaient aussi dans la pièce ont eu la mauvaise idée de filmer de loin l’acteur sans lui en demander l’autorisation. Ce dernier leur explique que s’ils voulaient le filmer il fallait lui demander avant et leur demande d’effacer la bande. L’incompréhension n’aidant pas, il finit par demander la cassette. Les deux s’exécutent sans broncher et Colin repart dans la pièce d’à côté. Il refusera de faire l’interview avec eux. Ambiance ! J’angoisse un peu plus surtout que je passe juste après. Arg ! Le temps pour lui de se fumer une autre cigarette et mon tour arrive.
Quelques visages de Colin Farrell (de gauche à droite): Minority Report, Phone Game, Alexandre, Le Nouveau Monde, Miami Vice et Bons Baisers de Bruges.
Je lui sers la main avant que l’on s’asseye, le face à face peut commencer. Je lui dis que j’ai adoré le film (et pour de vrai, c’est une vraie belle comédie dramatique et c’est sans aucun doute son plus beau rôle) et commence mes questions. Tout se passe superbement bien à mon grand soulagement. Je lui parle du fait que c’était la première fois qu’on pouvait entendre son accent irlandais au cinéma, des dialogues politiquement incorrects mais hilarants du film. Je lui demande si, comme son personnage, il détestait la ville de Bruges (« shithole » pour le citer), et bien lecteurs belges rassurez-vous car il a adoré y passer le tournage. J’en profite pour lui demander où en était le tournage du film de Terry Gilliam où Colin Farell continue la performance du regretté Heath Ledger avec Johnny Depp et Jude Law. Il m’informe que celui-ci est terminé et qu’il prépare deux autres films dont un avec Neil Jordan. Le tout se passe à merveille, ses réponses sont denses et se prête au jeu de l’interview, malgré le fait que je dois être le dixième à le questionner de la journée.
Pour terminer, je lui demande si je peux le prendre en photo pour le site et il accepte de suite. En voyant que j’ai un doigt bandé (je vous raconterai aussi bientôt), il me prend l’appareil des mains et me dit de venir à côté. Le résultat, c’est la photo qui illustre ce billet. Une photo avec Colin, une photo qu’il a pris lui-même avec mon appareil. La classe ! Très bon moment en tout cas, malgré mon appréhension, l’acteur a encore prouvé que les internationaux sont vraiment très pro et pas prises de têtes. En tout vas, dès le 25 juin, n’hésitez pas à aller voir Bons Baisers de Bruges dans les salles, je posterai la critique dans quelques jours.