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IBWK : In Bed With Kinoo
20 mai 2007

cinéma : ZODIAC

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Je l’attendais comme le messie, le nouveau David Fincher est arrivé. En compétition à Cannes, Zodiac a plutôt bien été reçu. Loin de la démonstration gratuite technique de Panic Room, le réalisateur met son talent au service d’une mise en scène plus simple mais pas moins virtuose pour autant. Suivant l’enquête obsessionnelle de quatre hommes sur les meurtres du tueur en série auto baptisé Zodiac, le film est d’une beauté visuelle épatante. Comme toujours avec Fincher, des plans absolument superbes nous garantisse la surprise, comme le plan séquence du postage de la lettre, la scène où l’on suit le taxi jusqu’au meurtre ou encore celle, magistrale, du pont de San Francisco. La direction employée étonnera ceux qui attendaient un Se7en 2, car ici il n’est pas question de mettre en scène les crimes. Le film suit l’enquête avec une fidélité minutieuse, le fait divers a traumatisé le réalisateur quand il était petit, et les crimes sont représentés de la manière la plus froide qui soit. On suit donc avec grand intérêt la traque du Zodiac par quatre protagonistes dont l’excellent Robert Downey Jr dans le rôle d’un journaliste dont la recherche de la renommée lui brûlera les ailes. Le beau et talentueux Jake Gyllenhaal campe avec subtilité un jeune dessinateur dont l’obsession à identifier le tueur lui coûtera de perdre sa vie de famille (Cholé Sévigny pas extraordinaire). Quant à Mark Ruffalo, il incarne le symbole de l’abandon de l’autorité à pourchasser une menace qui s’est transformée en mythe. L’intrigue est si bien écrite que malgré la longueur, on se sent toujouts impliqué par les interrogations les énigmes de l’enquête. Le réalisateur dissémine des indices très discrets ou nous envoie sur les pistes des agents, en deux trois figures de style.

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Si le style est moins tapageur que celui de Fight Club, il sait se révéler efficace et toujours original, comme quand les écrits du Zodiac tapissent les murs de la rédaction du SF Chronicle pour illustrer l’obsession du personnage de Downey Jr. On oublie pas non plus la scène du sous-sol, où Gyllenhaal, bluffant, fait face au projectionniste. Un moment où la peur monte crescendo avec des plans (reflets dans le miroir étudiés, ombres/lumières…) et une mise en scène merveilleuse. A la fin du générique, on en ressort un peu frustré de ne pas pouvoir mettre un visage définitif sur le tueur, mais bon étant tiré d’une histoire vrai, le film ne pouvait pas prendre trop de libertés. Fincher ne déçoit pas, et s’illustre brillamment dans le film d’enquête prenant.

notes9

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Commentaires
D
j'attends mes places gratuites !! mdr !!<br /> t'inquiète, je sais que tu gères plus ça, oh c'est bon, un peu d'humour... ^^
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