cinéma: Love (et ses petits désastres)
Porté par les critiques unanimes de mon entourage, je me suis décidé à aller voir de quoi en décousait le buzz autour de Love (et ses petits désastres). Et bien j'ai passé un excellent moment, entre humour et émotion. Britanny Murphy (qui n'a jamais été aussi sexy) campe Jacks, une assistante qui bosse chez Vogue et qui partage son appartement avec son colloc homo Peter, à qui elle n'a de cesse d'arranger des rendez-vous pour la plupart foireux. Même si le scénario est des plus classique, le film s'amuse à égratigner les règles classiques en parodiant les clichés des comèdies romantiques. Et puis l'interprétation est irréprochable, un jeu frais et naturel du casting parfait. Des scènes déjà culte comme le récital du poème de Tallulah à l'expo trash, la théorie du pet comme mesure du degrès d'amour dans un couple par la psy déjantée ou encore les incessants quiproquos entre l'Argentin pas gay mais qui n'arrive jamais à le dire à Jacks. Les personnages sont naturels, le milieu gay n'est pas caricatural, ce qui fait que j'ai eu l'impression de voir mes amis sur grand écran: Vanessa, Lilly, Sylvain, Vinasse, GM... Même moi je me suis un petit peu reconnu dans le perso du colloc dans sa façon idéalistique de rechercher l'amour. Bref, un film proche de son public, frais, touchant et drôle. Et pis je tenais à féliciter Orlando Bloom et Gwyneth Paltrow pour leur humour et autodérision ^^.