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IBWK : In Bed With Kinoo
20 avril 2007

cinéma: SUNSHINE

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J’ai enfin vu le dernier Danny Boyle. Après les trips de Trainspotting et les zombies de 28 jours plus tard, le réalisateur nous livre sa vision de la science fiction. L’affiche française du film est trompeuse, elle nous vend une équipe à la posture héroïque partie sauver l’humanité, mais Sunshine n’est pas un remake d’Armageddon. Le film s’attarde plus sur la psychologie des personnages malmenée par une mission longue et pesante : rallumer le soleil qui se meurt et qui menace la Terre et ses habitants d’extinction. Le film démontre premièrement de la maîtrise de son réalisateur à livrer des plans phénoménaux avec des cadrages toujours aussi ingénieux. Une mise en scène toujours expérimentale, utilisant avec parcimonie des effets tels que les images subliminales, les ralentis et les flous. La puissance et l’hypnotisme du soleil est ainsi rendu de manière remarquable. Les acteurs sont bien dirigés, ils ne sont pas perdus dans l’espace. Cillian Murphy livre un jeu sobre tandis que Chris Evans étonne dans un rôle (peut-être son meilleur) à des systèmes solaires des Quatres Fantastiques. Des images poétiques surprennent tant on n’attend pas d’en voir de telles dans un film de SF (spoiler : le plan sur le cadavre de Trey dans la salle de la Terre avec les oiseaux qui s’envolent, la magnifique mort du capitaine Kaneda ). Dommage que le film traîne parfois en longueur et que la fin prenne des allures de blockbuster horrifique. Néanmoins Sunshine reste un bon moment de cinéma et un nouveau regard sur le genre de la science-fiction.

notes7

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