"musique": Britney Spears fait son cirque
Les skyblogs sont en liesse, Britney Spears est de retour cette semaine et a généreusement lâché son nouveau single, « Womanizer » tiré de son prochain album "Circus", sur internet. Encore une soupe de bruits électroniques que l’on nous sert comme sa nouvelle œuvre d’art. Désolé, mais comme pour les deux précédents albums, cela ne prends pas (plus).
Ce que j’aime chez un(e) artiste c’est la performance vocale et sa capacité à nous habiter, à nous transporter avec sa voix, son interprétation. C’est la raison pour laquelle des pseudos artistes comme Britney ou Mylène qui camouflent leur manque évident de talent derrière des artifices (des concerts pyrotechniques qui en mettent plein les yeux mais rien dans les oreilles par exemple) ne me font absolument rien.
Ici, c’est pareil. Quatre notes de synthétiseur mises l’unes derrière l’autre, un technicien du son qui s’amuse à bidouiller les gémissements de la Spears et ils nous pondent un « tube ». Personnellement, ça ne me transporte pas ça, à part peut-être dans des visions de night-clubs glauques, de néons crasseux et d’ecstasy. Honnêtement, elle n’aurait pas pété un câble l’an passé en se rasant le crâne, en devenant une mère indigne, en se mettant mauvaise avec Paris Hilton et Lindsay Lohan, ses disques ne se vendraient pas et les médias ne nous assèneraient pas son « retour miraculeux ». Mais bon, tant que ça marche...
Il est loin le temps où elle minaudait sur Baby One More Time, au moins c'était drôle et écoutable et son personnage d'ado rebelle était sympathique. Aujourd'hui "femme", elle se prend vraiment au sérieux et ça le fait pas. Et ne dites pas que je crache sur le commercial, il m'arrive d'écouter et même d'apprécier (oui oui!) les Pussycat Dolls, Girls Aloud ou autre Rihanna par exemple. C’est pas tout ça, mais moi je retourne frissonner avec les performances d’Alicia Keys ou Jamie Cullum, car c’est quand même d’un autre niveau.