culte: La Saga Indiana Jones
Si l’aventure avait un nom, sans l'ombre d'un doute ce serait Indiana Jones. Ces deux mots ramènent automatiquement des souvenirs d’enfance à regarder béats les aventures de cet archéologue qui n’a peur de rien. Avec la sortie du très attendu quatrième épisode la semaine prochaine, il relevait du devoir citoyen que de se replonger dans ces réminiscences pour être prêt à pénétrer dans le Royaume du Crâne de Cristal. Et grâce à la magie du marketing synergique, un nouveau coffret DVD a envahi les bacs des magasins. C’est donc avec délice que je me suis visionné les trois épisodes, que je n’avais pas vu depuis au moins cinq ans.
Et il n’y a pas à dire, on ne fait plus des films et des héros comme ça. Un mélange parfait d’action et d’aventures, mélangé à une bonne dose d’humour et juste ce qu’il faut de romantisme, mais pas trop. Le premier que j’avais vu gamin, c’était le Temple Maudit, et je me souviens encore être traumatisé par l’arrachage de cœur à main nue par le sorcier indien. En revoyant la scène aujourd’hui, j’ai plus remarqué les effets spéciaux qui ont un peu vieilli, mais la magie opère toujours grâce au talent de metteur en scène de Steven Spielberg. Que ce soit l’ouverture mythique des Aventuriers de l’Arche Perdue avec cette pierre qui roule géante, ou la montagne russe dans les mines du Temple Maudit ou encore la poursuite finale avec le tank dans la Dernière Croisade, toutes ces scènes sont démonstratives du génie du cinéaste.
Quant à Harrisson Ford, il incarne ce baroudeur que rien n’arrête et aux répliques ravageuses à la perfection (dire que Tom Selleck a failli avoir le rôle). Ce qui le rend irrésistible c’est qu’il est à la fois un dur à cuire (la scène où il descend d’une balle un mec qui frime avec son sabre est cultissime) mais aussi une chochotte dans l’âme, surtout quand il s’agit de serpents. Une faiblesse qui le rend encore plus attachant. Et puis il y a son costume reconnaissable entre milles, tellement classe et pratique : le chapeau Fedora, la chemise toujours imbibées de sueur, la veste en cuir noire et l’incontournable fouet. Ca claque! Un attirail aussi culte que son héros.
N’oublions pas les personnages secondaires et les ennemis. Que serait Indy sans vilains à affronter. Entre les nazis belliqueux et les fanatiques indiens, il a eu de quoi faire. Heureusement qu’il a pu se consoler dans les bras de Marion (que l’on retrouvera dans Indy4 !), Willie et du Dr Elsa. Et puis comment ne pas citer Sean Connery dans le rôle mémorable du père dans la Dernière Croisade ? D’ailleurs je pense que ce troisième volet demeure mon préféré à ce jour. Si je préférais le Temple Maudit plus jeune, aujourd’hui je trouve le troisième épisode plus abouti et maîtrisé. Niveau scènes de bravoure, ça assure bien et la relation père-fils ajoute beaucoup au personnage. Et vous lecteur, quel est votre volet préféré ?
Allez, plus que quelques jours avant les retrouvailles et avant de réentendre les notes magiques du thème principal composé par John Williams. Pour tenir, maintenant que j’ai finis les DVD de la saga originale, je vais me mater Les Goonies pour rester dans le thème ! Vivement !