avant-première: 300
Grâce à MTV, j'ai eu la chance avec Sylvain ce soir d'assister à une avant-première de 300, l'adaptation cinématographique du roman graphique de Frank Miller. En plus de l'ambiance agréable qui règnait au Grand Rex, le film tient ses promesses, à savoir une claque graphique démesurée. Si vous allez voir 300 dans l'optique de voir un péplum historiquement fidèle, passez votre chemin, le but avoué du réalisateur était mythifier un épisode réel de l'Histoire. Ainsi, la résistance des soldat Spartiates mené par le Roi Léonidas, incarné par Gerard Butler (le Fantôme de l'Opéra) qui n'a de chocolat que ses tablettes, face à l'invasion Perse est peinte comme une fresque mythologique. Au programme des deux heures que dure le film, des plans méticuleusement léchés qui servent des séquences magnifiques de combat qui honorera les yeux des spectateurs. Les effets visuels sont plus que convaincants et enchantent chaque plans. Que ce soit les scènes de luttes belliqueuses et sanglantes, parfaitement chorégraphiés et jouant du ralenti pour décortiquer la beauté de celle-ci, ou une autre scène plus intimiste, celle de l'oracle, mais aussi belle (cet effet de flottement du voile qui se mêle à la fumée..WAHOU!).
Alors oui, c'est vrai qu'on ne s'attache pas aux personnages, le film faisant la part belle au visuel. Le Roi Leonidas est charismatique mais on ne creuse pas plus son personnage en profondeur, ses hommes peuvent mourrir, le public ne réagira pas plus que ça, trop occupé à s'emmerveillé des prouesses graphiques. Le seul personnage fort qui se démarque est, paradoxalement celui le moins présent dans la BD d'origine, celui de la Reine Gorgo, femme forte et de caractère. Mais ne boudons pas notre plaisir, 300 est un excellent spectacle comme seul peuvent nous donner le les américains. Débauche d'effets spéciaux, musique pompeuse et poses héroïques sont ici à leurs places pour servir un divertissement de qualité. Si je devais rajouter un mauvais point, ce serait pour le corps sculptural des acteurs qui nous mettent la honte totale et nous culpabilise de ne pas encore avoir repris le sport. Salauds de Spartiates!